Les 30 premiers tomes de Thorgal

Attention : Spoilers de niveau 5/5 !

L’article ci-dessous contient des spoilers : divulgation de l’ensemble des aspects majeurs de l’œuvre, y compris ses conclusions et épilogues, ses coups de théâtres décisifs, et/ou des aspects complémentaires ou extérieurs à l’œuvre.

Article importé

L’article ci-dessous provient d’un ancien blog (qui lui-même contenait des articles très variés, ne portant généralement pas sur la BD). Lors de sa présente republication, il a été légèrement modifié. Mais en plus d’être plus ou moins daté, son formalisme ne suit donc pas la ligne éditoriale actuelle du blog que vous êtes en train de visiter.

Je suppose que tout le monde a déjà croisé au moins une fois les couvertures de la série de BD Thorgal (à moins que vous ne soyez jamais entré dans un Virgin/FNAC ?!). Etant fan de BD en général, et de Thorgal en particulier entre autre, je vous propose ce (trés long) article sur cette magnifique série à l’occasion de la sortie du nouveau tome : Moi, Jolan.

Rappel (très) global de la série

Au début de la série, Thorgal est un jeune homme élevé par un peuple viking, à une époque pouvant être un début de moyen-age relativement fantastique (mais néanmoins loin de l’héroic-fantasy). Ayant été trouvé au bord de l’océan alors qu’il était encore bébé, Thorgal apprendra qu’il est l’ultime survivant d’un très ancien peuple qui avait quitté la terre pour fuir un cataclysme, s’était établi sur une autre planète puis avait tenté de retourner sur terre… Parallèlement à cela, Thorgal est amoureux de la fille du chef des vikings, Aaricia.

Rapide parcours de la série

Actuellement, la série compte 30 tomes. Certains sont regroupés par cycles (le regroupement se fait naturellement, mais les noms ne sont pas « officiels ») plusieurs tomes successifs ne formant qu’une seule et même histoire, tandis que d’autre relatent des éventements « ponctuels » et peuvent être lus indépendamment. Voici un rapide passage en revue…

Cycle des mers gelées

  • Tome 1 : La magicienne trahie
  • Tome 2 : L’île des mers gelées

Nous découvrons avec ce premier cycle un jeune couple : Thorgal et Aaricia. Lui, a été élevé par les vikings, mais a toujours été tenu à l’écart car orphelin et donc non-viking. Elle, est la jeune et jolie fille du chef des vikings. Alors que le père de cette derniére souhaite la mort de Thorgal, une mystérieuse magicienne fait son apparition… Elle révèlera à Thorgal ses origines : celui-ci est en réalité le dernier descendant d’un peuple venu de l’espace !

Des premiers tomes qui ne sont pas franchement géniaux, mais qui introduisent la série. Les dessins font très 70’s mais on a là la base de Thorgal. Pour ceux qui commencent, il faut avant tout passer le cap des 4 premiers tomes…

  • Tome 3 : Les trois vieillards du pays d’Aran

Dans ce tome, Thorgal et Aaricia sont tout jeunes mariés et ont décidé de voyager au delà des terres des vikings. Ils arrivent alors dans un étrange royaume, sur lequel trois vieillards semblent régner en tyrans par quelques maléfices. Thorgal interviendra lorsque ces derniers vont s’en prendre à Aaricia, prétextant en faire leur nouvelle reine…

Un tome un peu spécial, mais qui introduit un concept très important pour la suite de la série : le fait qu’il existe plusieurs mondes parallèles coexistants, dont les accès sont régis par la Gardienne des Clefs.

Le cycle de Brek Zarith

  • Tome 4 : La galère noire
  • Tome 5 : Au delà des ombres
  • Tome 6 : La chute de Brek Zarith

Alors que Thorgal et Aaricia se sont installés dans un sympathique village, et attendent un heureux évènement, un prisonnier évadé d’un lointain royaume fait son apparition. S’en suivront le massacre du village, l’enlèvement d’Aaricia et une perte totale de sa mémoire pour Thorgal, avant que celui-ci ne la recouvre et se lance dans une quéte au delà du monde des hommes pour sauver Aaricia.

Une excellente trilogie, qui commence à avoir un vrai gout d’aventure « Thorgalienne ». Tout y est, à commencer par l’amour de Thorgal pour Aaricia (et réciproquement), mais aussi le retour des différents mondes, et une sacré boule dans la gorge à la fin du tome 5. On peut aussi ajouter un évènement de taille : le fils de Thorgal nait durant le dernier album ; celui-ci s’appelle Jolan et semble cacher en lui de mystérieuses capacités.

  • Tome 7 : L’enfant des étoiles

Plusieurs petites histoires revenant sur l’enfance de Thorgal et Aaricia, principalement centrées sur ce dernier.

Un album surprenant ! Tout d’abord par son contenu. Puis par les révélations que l’on peut avoir sur l’enfance de nos deux héros, entourées de poésie. On y trouve des rappels de ce que l’on sait déjà, mais aussi des prémices qui serviront de base pour les futurs albums. A noter que Aaricia aura un album dédié équivalent plus tard dans la série…

  • Tome 8 : Alinoë

Pour échapper aux folies des hommes et aux malédictions des dieux, Thorgal, Aaricia et Jolan se sont installés sur une ile isolée. Alors que Thorgal doit s’absenter de l’île, sa femme et son fils ne tardent pas à rencontrer un être étrange, semblant sortir tout droit… de l’imagination de Jolan !

Un album prenant, et plutôt inquiétant dans son ambiance. Jolan (qui a doucement grandi, et est agé de 5 ans) semble commencer à manifester les pouvoirs qu’il a hérité du « peuple des étoiles »… A noter que c’est le premier album de la série presque 100% sans Thorgal !

  • Tome 9 : Les archers

Thorgal s’est de nouveau absenté seul de son île. Sur la cote, son chemin croise celui du jeune Tjall et de la dangeureuse Kriss de Valnor. Afin de s’acheter un bateau pour rentrer chez lui, notre héros se retrouve à faire équipe avec Kriss dans un tournoi où s’affrontent les meilleurs archers de la région.

L’un des meilleurs album de la série, pour ne pas dire le meilleur ! On découvre un grand talent de Thorgal (qui lui servira bien par la suite). Cet album voit aussi l’apparition de l’ennemie récurrente de Thorgal à travers la série : Kriss de Valnor. De plus, Thorgal fait la connaissance du seul véritable ami qu’il aura à travers la série, en Tjall.

Le cycle de Qa

  • Tome 10 : Le pays Qa
  • Tome 11 : Les yeux de Tanatloc
  • Tome 12 : La citée du dieu perdu
  • Tome 13 : Entre terre et lumiére

Kriss de Valnor enléve Jolan et oblige Thorgal, Aaricia et Tjall à l’aider dans une mystérieuse mission suicide à travers un pays lointain. Il s’agit tout simplement de s’en prendre à un dieu régnant sur un empire dans ce qui ressemble à l’antique amérique latine…

Et voilà une histoire plus que prenante. Nos héros quittent les terres gelées pour la chaleurs et l’humidité des jungles. Bien que surprenante au début, l’histoire est bien ficelée et les relations entre personnages sont parfaites. Thorgal renoue avec ses origines à travers son père et son grand-père ; Jolan, de son coté, commence à entrevoir ses possibilités : il lui serait possible d’influencer la composition de la matière simplement par la pensée (capacité héritée du peuple des étoiles, ses ancêtres). Mais étant encore trop jeune, il n’arrive qu’à désintégrer certains objets sur des coups de fortes colères… Le passage le plus poignant restera la mort de Tjall et son rachat auprès de Thorgal, tandis que Kriss de Valnor semble morte abandonnée en plein désert…

  • Tome 14 : Aaricia

De nouveau, quelques courtes histoires sur la jeunesse de Thorgal et Aaricia, cette fois centrées sur Aaricia.

Un album dans la même veine que « l’enfant des étoiles », peut-être légèrement moins bien que ce premier, mais tout de même bien sympathique.

  • Tome 15 : Le maitre des montagnes

Thorgal a laissé Aaricia (de nouveau enceinte !) seule avec Jolan et s’apprête à traverser une région montagneuse pour les rejoindre. C’est sans compter sur un esclave en fuite, un mystérieux chef de pillards, et des voyages de le temps aléatoires.

D’aprés moi, l’un des meilleurs albums de Thorgal, mais à lire avec un tube d’aspirine sous la main. Par cet album, le voyage dans le temps entre dans l’univers Thorgalien mais sans heurt. Cela dit, la compréhension de cet album n’est vraiment pas chose aisée !

  • Tome 16 : Louve

La famille Thorgal est de nouveau réunie. Tandis qu’Aaricia est sur le point d’accoucher, Thorgal doit faire face à un assassin qui prétend unifier les différentes tribus vikings sous sont commandement.

CRITIQUE : Un album dans lequel science-fiction et fantastique sont absent ! C’est suffisamment rare dans la série pour être signalé. Le scénario en lui-même n’est pas extraordinaire, mais l’importance de l’album l’est : elle réside surtout en la naissance du deuxième enfant de Thorgal et Aaricia : la petite louve. Et le fait qu’Aaricia ait accouché en même temps qu’une louve aura une importance décisive dans l’avenir de la fillette…

  • Tome 17 : La gardienne des clés

Aprés que d’anciens ennemis de Thorgal se soient alliés pour voler la ceinture de la gardienne des clefs (qui confère l’invulnérabilité à son porteur), celle-ci lui fait appel pour empêcher un cataclysme à l’échelles des multiples mondes. Quand Jolan se trouve méler à cette histoire, Thorgal prend conscience des tours du destins qu’il impose à sa famille.

Un album sympathique grâce à quelques anciens personnages que nous retrouvons. La décision de Thorgal de quitter sa famille (en fin de l’album) pour les préserver, a tout de même de quoi surprendre !

  • Tome 18 : L’épée Soleil

Thorgal est donc à nouveau seul à parcourir les immensités du nord, quand il arrive sur les terres d’un tyran qui assois son pouvoir sur sa mystérieuse « épée soleil ». Thorgal finit par découvrir un mouvement de résistance guidé… par Kriss de Valnor, qui n’est jamais morte au pays de Qa !

On retrouve Kriss de Valnor avec grand plaisir, même si sa réapparition est aussi surprenante qu’inexpliquée. La fameuse épée soleil liée à Ogotaï (l’ancien faux-dieu tyran du pays de Qa) est bien trouvée, logique, et augure même de la suite…

  • Tome 19 : La forteresse invisible

Lassé des épreuves que les dieux semblent lui envoyer pour la seule faute de ne pas être de ce monde, Thorgal (aidé de Kriss) décide d’effacer son nom de la mémoire des dieux. Mais cela à un prix : affronter tous ses souvenirs dans la mystérieuse forteresse invisible, et finir par perdre la mémoire…

Voici encore un excellent album, introduction au cycle qui suit. Les souvenirs que doit affronter Thorgal sont un réel plaisir à parcourir, rappelant au lecteur les nombreuses aventures qu’il a traversé. On retrouve avec plaisir le Maitre des Montagnes, Slive, Gandalf, les tyrans d’Aran, Shaddar, et bien sûr… Tjall !

Le cycle de Shaigan

  • Tome 20 : La marque des bannis
  • Tome 21 : La couronne d’Ogotaï
  • Tome 22 : Géants
  • Tome 23 : La cage

Aprés avoir perdu la mémoire, Thorgal a suivi Kriss de Valnor qui l’a persuadé qu’ils étaient mariés et connus dans tout le Nord pour être les pires pirates qu’ait connu l’océan. Les années de pillages se succèdent donc tandis qu’Aaricia, Jolan (agé de 12/13 ans, qui commence à maitriser son don de désintégration) et Louve (4/5 ans, qui semble pouvoir communiquer avec les animaux) deviennent pire que des esclaves (des « bannis ») après que les chefs de leur village aient découvert que le pirate responsable de trop nombreuses morts qui se fait appeler Shaigan n’est autre que… Thorgal, son mari !

Voilà un autre cyle que je trouve particulièrement génial ! Car dans celui-ci, Thorgal est tout simplement… le méchant ! Du coup, l’action se centre sur sa petite famille, et en particulier sur Jolan. La deuxième partie du cycle est la rédemption de Thorgal et les épreuves qu’il doit traverser pour la recouvrer. Un très bon cycle, peut-être pas aussi bien que le cycle de Qà, mais qui reste très honnête. Il s’agit des premiers albums non centrés sur Thorgal (ils ne seront pas les derniers), les péripéties de la petite famille sont vraiment prenantes tandis que Kriss de Valnor est haïssable à souhait !

  • Tome 24 : Arachnéa

Toujours poursuivi par les maux des dieux depuis qu’il a recouvré la mémoire, Thorgal, sa petite famille ainsi que deux orphelins quittent leur paisible île pour fuir le plus loin possible. C’est ainsi qu’ils abordent sur « notre terre » une ile étrange sur laquelle pèse un sortilège et dont les habitant ignorent qu’il existe autre chose au delà de leur île…

De nouveau un album solo. Pas de quoi marquer le lecteur à jamais, mais l’histoire est sympathique, l’ambiance « antiquité » mêlée à la limite de l’horrible est originale, et c’est l’occasion de voir Louve accéder à un rôle important pour la première fois.

  • Tome 25 : Le mal bleu

Après avoir quitté l’île d’Arachnéa, la famille Aegirson se retrouve trés au sud, dans un pays marécageux aux allures africaines. Ici, les enfants atteints de nanismes sont abandonnés, le roi a un jumeau caché et un mal dévastateur rend les habitants bleu avant de les tuer !

Thorgal au soleil, on avait déjà vu ça avec brio dans le Cycle de Qa, mais cette fois-ci, ça n’accroche vraiment pas ! L’histoire est bizarre. Elle se veut sombre et pessimiste, mais on n’y croit pas une seconde. A la fin, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfant (enfin, ils en ont déjà deux, c’est pas mal)… Bref, à ce stade de la série, c’était le plus mauvais tome. Mais c’était sans compter sur…

  • Tome 26 : Le Royaume sous le Sable

Après les marécages tropicaux, Thorgal et sa famille se retrouvent dans le désert. Ils vont alors rencontrer des hommes étranges, qui s’avèreront être arrivé sur Terre en vaisseaux, et être les derniers représentants du peuple des étoiles !

Et là, c’est du grand n’importe-quoi ! Personnages caricaturés et caricaturaux, incohérences énormes avec tout ce que l’on savait jusqu’alors sur le peuple d’origine de thorgal… Le fait qu’il s’agisse en fait de l’atlantide était tellement évident que ce n’est en rien une révélation. Et puis, le seul fait de voir Thorgal face à son peuple est aberrant par rapport à toute la série ! Par ailleurs, les dessins sont vraiment mauvais. Le seule intérêt du tome est une vignette sur une double page où figurent tous les souvenirs de la famille Aegirson. Bref, si le précédent tome était passable, celui-ci est carrément à éviter !

Le cycle impérial

  • Tome 27 : Le barbare
  • Tome 28 : Kriss de Valnor
  • Tome 29 : Le sacrifice

Dans un empire loin dans le sud, la famille Aegirson est faite esclave. Pour se tirer de cette situation, Thorgal doit faire preuve une fois de plus de ses talents d’archer. Mais il est mortellement blessé. S’en suit une course contre la montre de la part d’Aaricia, Jolan et Louve afin de s’échapper puis de trouver un moyen de sauver Thorgal.

Après le pire tome de toute la série, on ne pouvait que remonter la pente. C’est ce que fait progressivement ce cycle. Le premier tome (pale copie du tome 9 : les Archers) est plutôt sympathique à lire, on retrouve une ambiance quelque peu thorgalienne. Le deuxiéme tome voit le retour de Kriss de Valnor avec des évènements bouleversants comme on en a eu peu dans la série (mort de cette dernière, découverte du fils qu’elle a eu avec Thorgal…). Enfin, le dernier tome signe un renouveau : c’est en effet le dernier dont Rosinski sera le scénariste (en plus d’en être le dessinateur). Nouveaux dessins à la peinture (proprement magnifiques), nombreuses références à toute la série, le scénario n’est pas un summum d’originalité, mais il introduit magistralement la suite de la série.

  • Tome 30 : Moi, Jolan

Jolan quitte notre monde pour se rendre dans l’entre-monde où se trouve Manthor, sauveur de Thorgal, et envers qui il a une dette. Pensant y aller afin d’apprendre à apprivoiser ses pouvoirs, il devra avant triompher de plusieurs épreuves, d’autant qu’il n’est pas le seul à espérer la place d’apprenti de Manthor…

Une chose est sûre : le renouveau est arrivé ! Les dessins sont encore plus beaux que le tome précédent et le scénario prend un grand tournant. L’histoire est prenante, mais le scénario est peut-etre la faiblesse de ce tome : beaucoup d’informations nouvelles en un seul tome et de cet ordre m’ont semblé décalées par rapport à l’univers Thorgalien. Ne prend-t-on pas une orientation un peu trop « fantasy » (ordres de magiciens, réincarnation, mondes multiples « banalisés »…) ?! La suite nous le dira…

Conclusion

Thorgal est une série de BD classique, au delà des grands classiques habituels. Son succès, selon moi, vient d’un fragile équilibre entre fantastique et science-fiction, sans jamais tomber trop dans l’un ou dans l’autre, ni jamais mélanger les deux ouvertement. Dans Thorgal, les dieux vikings cotoient les vaisseaux de l’Atlantide, les nains des fôrets recherchent un boulon de capsule de sauvetage, on voyage dans le temps aussi bien par magie que par technologie… En plus de cet équilibre génial qui n’a jamais été brisé en 30 tomes, on suit l’évolution des personnages sur des décennies, de leur mariage à l’adolescence de leurs enfants (à l’heure actuelle). Rosinski a su faire évoluer ses personnages intelligemment, créer un univers original et riche, sait quand faire resurgir d’anciens évènements ou personnages de la série que l’on revit/revoit avec plaisir…

Mais il sera très difficile de conserver tout cela en assurant un renouveau de la série, déjà amorcé dans le tome 30. Ayant commencé à un niveau moyen, elle s’est issée à de très hauts sommets dans certains tomes, mais s’est aussi enlisé dangereusement dans certains autres.

Désormais, la série est sur le fil du rasoir, entre excellent nouveau départ dans sa propre continuité, ou dramatique effondrement probablement fatal. La réponse sans doute au prochain épisode…

8 commentaires sur “Les 30 premiers tomes de Thorgal”

  1. Très bon article !
    Vive thorgal !

    Seul petit oubli à mon sens, car pour moi, ce qui m’attire le plus dans cette série, avant le mélange réalisme/fantastique/science-fiction (que j’adore aussi !), c’est la personnalité des personnages. J’adore tout simplement thorgal et les valeurs qu’il soutient, Aaricia, son courage et sa détermination, et Jolan qui hérite de ces qualités. (Louve, on a pas encore vraiment eu le temps de voir).

    Ce n’est pas pour rien si mon avatar est thorgal. Il est en quelque sorte mon image de l’homme idéal (mais pas parfait)

  2. Merci ! 🙂

    C’est vrai que je n’ai pas beaucoup parlé des valeurs portées par les personnages, et c’est vrai aussi qu’elles sont extrement impotantes durant toute la série. Du coup, je n’ai rien à ajouter à ton commentaire.

    Sauf peut-etre que ces valeurs sont justement moins présentes dans les derniers tomes me semble-t-il. Encore que ce n’est pas tout-a-fait vrai, au regard des réactions de Jolan dans le dernier tome…

    Bien vu mon ami ! C’est vrai que Thorgal pourrait ressembler à l’homme idéal…

  3. Oulah, 30 tomes ! J’avais jamais réalisé, moi qui m’était promis il y a de ça un certain temps d’un jour m’attaquer vraiment à la série, n’ayant jusqu’à présent lu que quelques tomes par-ci par-là, dans le désordre qui plus est…
    Bon, allez, promis, avant le tome 40, je m’y mets ;-D

  4. Je ne peux que te le conseiller !

    Mais pour le coup, j’espere que tu n’as pas lu mon artivle ci-dessus, sinon ça risque de t’avoir gaché tous les rebondissements de la série !

  5. Bravo pour ton article sur cette bd à l’ambiance médiévale, fantastique, mais pourtant très réaliste , le monde de thorgal…
    Dépêche-toi d’actualiser ce post 😛
    Des l’annonce des « spin off  » du monde de thorgal j’étais un peu réticent et j’avoue m’être dit :mouais aie ils ( les éditeurs ) vont nous pourrir le truc et je dois avouer que le spin off sur Kriss m’a finalement convaincu que Sente avait réussi a s’ approprier complètement tout l’univers de Thorgal ..

  6. Il est vrai que ce post date sacrément ! Plus de 4 ans, quand même ! Rien qu’en le relisant, j’ai trouvé une foule de fautes d’orthographe !

    Moi aussi j’étais assez dubitatif sur les spin-of. Et comme toi, j’ai été très agréablement surpris par le premier « Kriss de Valnor ». Par contre, celui sur Louve est nettement un cran en dessous… Wait & see pour la suite…

  7. @ Christianisabelle:

    Un film sur Thorgal… Je ne sais pas trop…

    En fait, certaines histoires sont extrêmement dépendantes du média pour lequel elles ont été réalisées. Par exemple, mon roman préféré est « La nuit des temps » de Barjavel, et autrefois, je rêvais d’en voir un film un jour. Mais à la réflexion, je crains qu’un tel film serait surtout kitch ; ou alors, il faudrait changer profondément l’œuvre d’origine (époque, ambiance, scénario, etc.).

    Pour Thorgal, j’ai un peu la même impression. L’ambiance est fortement liée au dessin de Rosinski. Quel lecteur ne s’est pas négligemment attardé sur un panorama du grand Nord, au détour d’une page…? En film, je crains que ça ne rende pas la même chose. Sauf erreur, Thorgal a déjà été adapté en jeu vidéo, sans réussite.

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