Lanfeust de Troy

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L’article ci-dessous provient d’un ancien blog (qui lui-même contenait des articles très variés, ne portant généralement pas sur la BD). Lors de sa présente republication, il a été légèrement modifié. Mais en plus d’être plus ou moins daté, son formalisme ne suit donc pas la ligne éditoriale actuelle du blog que vous êtes en train de visiter.

Voilà une bande dessinée que l’on ne présente plus. Et pourtant, elle manquait au blog ! Je profite donc d’avoir relu la série ces derniers jours pour vous en livrer une petite critique.

Je ne vais pas vraiment me lancer dans une analyse en profondeur : la série a 15 ans, et à peu près tout le monde la connait. Mais je vais revenir sur quelques points qui me semblent interessants. Avant d’aller plus loin, je précise aussi que je me limite à la série originale « Lanfeust de Troy » qui comprend 8 tomes : de « L’ivoire du Magohamoth » à « La bête fabuleuse ». Ce que l’on pourrait appeler la « saga de Troy » comprend de nombreux autres tomes et séries, que j’évoquerai dans un autre article.

Bon, allé, je suis sympa : voici un petit résumé pour ceux qui ont vraiment tout oublié de cette série de BD. Troy est un monde de magie : chacun y dispose d’un pouvoir magique unique, et ne fonctionnant qu’en présence d’un sage d’Eckmul. Ces pouvoirs peuvent être très variables, et peuvent aller de la téléportation à la pousse accélérée des cheveux… C’est dans ce monde étrange que vit Lanfeust. Destiné à être forgeron, il va fortuitement se retrouver en contact avec un fragment de Magohamoth, l’animal à l’origine de la magie de Troy ; et cela à pour effet de lui donner temporairement des pouvoirs illimités. Mais Lanfeust n’est pas le seul à présenter cette particularité : le terrible Thanos a lui aussi un accès similaire au pouvoir absolu. Et lorsque ce dernier le convoite afin de mettre à genoux l’ensemble de Troy, Lanfeust (aidé du sage Nicolède, de ses deux filles Cixi et C’ian ainsi que du troll Hébus) se lance dans une quête semée d’embûches.

« Lanfeust de Troy » est souvent prit en exemple lorsque l’on veut parler d’une série de fantasy en BD, et même si ça peut avoir un petit coté énervant, il faut dire que ce n’est pas pour rien !

Tout d’abord, le monde de Troy est particulièrement original, et bien réalisé ! Le fait de donner aléatoirement un pouvoir à chacun est une excellente idée, d’autant que le champs des possibilités est illimité. Par ailleurs, la géographie de Troy est bien travaillée, et son découpage politique est on-ne-peut-plus cohérent. Je ne m’attarderais pas trop sur le monde en lui-même pour l’instant.

Xindju, capitale du Darshan, l’un des continents de Troy

Le scénario peut sembler relativement quelconque si l’on s’en tient au résumé ci-dessus, mais c’est sans compter les nombreuses péripéties et rebondissements qui s’y greffent, donnant du relief ainsi que… du « réalisme », pourrais-je dire. Et Lanfeust, c’est avant tout une très bonne épopée de fantasy, avec paysages magnifiques, magies étonnantes, monstres terrifiants, personnages hauts en couleur, voyages initiatiques, compromis et retournements de situation… Bref, de la très grande fantasy, et je pèse mes mots. Par ailleurs, gardez en mémoire que cette série est parmi les premières de ce type. Le manque d’originalité serait donc plutôt à reprocher aux séries plus récentes !

La série pose volontairement un ton léger, multipliant les touches d’humour et les situations comiques. Hébus en est le principal acteur, mais les auteurs se sont aussi amusé à ajouter à la série de nombreux jeux de mots ou clins d’œil (jusque dans les titres des albums). C’est le savant mélange de cet humour et du souffle épique, d’un fond sérieux sous une forme parfois légère, qui crée l’alchimie de la série « Lanfeust de Troy ». Je parle de « savant mélange » à bon escient, car même les auteurs n’ont pas forcément réussi à le reproduire ultérieurement. A mon sens, la série dérivée « Troll de Troy » exploite à outrance les situations comiques et lourdingues jusqu’à l’écœurement, tandis que « Lanfeust des Etoiles » contient tellement de références et de clins d’œil qu’on en vient à se demander si ce n’est pas une parodie plutôt qu’une histoire originale. Mais encore une fois, j’aurai l’occasion de revenir sur ces séries dérivées dans un article ultérieur…

Une originalité supplémentaire de « Lanfeust de Troy » est sa vocation grand public, étrangement doublée d’une évolution progressive des personnages mais aussi du monde de Troy le long de la série. En effet, des dessins à la ligne claire, des personnages particulièrement expressifs où les traditionnels habits identiques tout au long des albums, côtoient une maturité progressive des personnages principaux, un changement de Troy (qu’ils s’agissent des différentes contrées traversées, ou de l’effet de la domination de Thanos), ou encore la mort de divers personnages. Notons que le twist final entre Lanfeust/Cixi/C’ian est peut-être le plus surprenant. La légende prétend que cette direction a été prise sous la pression des fans, et non suivant une idée originelle de l’auteur.

Nicolède, Hébus, Lanfeust, Cixi, C’yan

En ce qui concerne la profondeur des personnages, il faut reconnaître qu’on ne peut pas faire autant d’éloges. Le personnage le plus fouillé est peut-être Nicolède : bien qu’étant la figure du vieux sage classique, il lui arrive aussi de laisser exploser sa joie, de sentir le poids des responsabilité d’un père (seul), ou de devoir faire la morale à Lansfeust. Bref, le personnage peut-être le plus réaliste. A coté de cela, on trouve les stéréotypes plus que classiques : la brune volcanique, la douce (pour ne pas dire mièvre) blonde, le troll bourrin… Quand à Lanfeust lui-même, il faut avouer qu’il ne brille pas par un caractère marqué. A vrai dire, il se laisse surtout porter par les évènements, et ne réagit que lorsque quelque chose lui déplaît particulièrement. Mais à part ça… Notons que bien que les personnages manquent un peu de profondeur, il n’en demeure pas moins qu’ils évoluent de manière intéressante tout au long des 8 tomes.

Pour finir, j’évoquerai en passant les illustrations. Lanfeust fait partie de ces série où le dessinateur (Tarquin, en l’occurence) évolue de manière visible d’un album à l’autre. Ainsi, si les caractéristiques visuelles demeurent du premier au dernier tome (dominantes de couleurs, etc…), les dessins gagnent en finesse, en précision, et en beauté.

Concernant l’aspect visuel global, les personnages sont très expressifs sans toutefois être caricaturaux. Les proportions sont bien maîtrisées et les paysages sont de toutes beauté. Par ailleurs, de nombreux petits jeux sont cachés dans les illustrations, nécessitant parfois de tenir le livre à l’envers et de s’armer d’une loupe pour les découvrir. Petit bémol, enfin, pour les âmes sensibles : ne pas avoir peur de voir de la tripaille et des giclées de sang, bien que celles-ci ne soient pas vraiment réalistes.

Voilà pour cet article dans lequel je voulais évoquer cette série de BD qui reste pour moi l’une des meilleures, et une référence du genre. Bien entendu, on pourrait encore en dire beaucoup, mais les commentaires ci-dessous sont faits pour ça ! 😉

14 commentaires sur “Lanfeust de Troy”

  1. Savoir que cette BD est sortie il y a quinze ans me donne un petit coup de vieux…

    C’est un incontournable de la fantasy, mais, comme tu le soulignes, l’après-Lanfeust est assez décevant. La production est devenue assez standardisée, on a l’impression de relire toujours la même histoire (une quête, une prophétie, un dragon…). Ces derniers temps, je n’ai pas lu grand-chose d’original (sauf peut-être le manga Claymore – attention âmes sensibles).

    Lanfeust de Troy, c’est le mélange parfait d’humour, d’aventure, etc. C’est très bien. Mais plutôt que d’imiter, il faudrait peut-être passer à autre chose, quelque chose de nouveau.

  2. Je ne suis pas tout à fait d’accord quant à la « simplicité » des personnages – Cixi et C’ian notamment, sans changer, gagnent beaucoup de profondeur à partir du moment où elles ne sont plus ensemble… Comment peux-tu qualifier de « mièvre » une femme qui va affronter un troupeau de sirènes anthropophages pour sauver l’homme qu’elle aime ? Quant à Cixi, sa version « alias » est de loin la partie de la série que je préfère (albums 6 et 7)…

  3. @ Didine :

    Et oui, moi aussi quand j’ai vu « 15 ans », j’ai pris un petit coup de vieux… 😀

    Sinon, il est vrai que je n’ai pas insisté sur le coté « commercial » de Lanfeust, mais c’est car celui-ci était assez peu présent à l’époque de ces 8 premiers tomes.

    @ darkpara :

    Ben, je suis relativement d’accord. J’ai dit que les persos étaient assez stéréotypés, mais vivaient néanmoins une évolution intéressante au fil des tomes ! 🙂

    « Comment peux-tu qualifier de « mièvre » une femme qui va affronter un troupeau de sirènes anthropophages pour sauver l’homme qu’elle aime ? » => Effectivement, mais à vrai dire, c’est à peu près le seul fait d’armes de C’ian, et à ce moment là, elle n’aime plus Lanfeust (bien que ça n’amoindrisse pas son acte)… Et fait, je n’ai rien contre C’ian, mais je trouve juste dommage qu’elle n’ait pas un caractère plus affirmé…

  4. j’aime beaucoup le : Bien entendu, on pourrait encore en dire beaucoup, mais les commentaires ci-dessous sont faits pour ça

    Ca me fait penser à un post récent, une histoire entre le temps passé à écrire et le nombre de post, tout ça, tout ça… 😉

  5. Je suis globalement assez d’accord avec cette analyse, mais pas avec tout. Du coup, je vais plutôt parler dans ce commentaire des points sur lesquels ne ne suis pas d’accord.

    Déjà, comme Darkpara, je ne trouve pas C’ian si mièvre que ça. C’est sûr qu’à côté du caractère en acier trempé de Cixi, elle fait un peu pâle, mais ce n’est pas non plus une potiche douce et tendre. A la limite, je trouve qu’elle a davantage de caractère que Lanfeust que je trouve assez fadasse dans son rôle d’ado-un-peu-paumé-et-naïf-qui-doit-sauver-le-monde. Comme quoi, les « faits d’arme » ne font pas tout. 😉

    Autre chose, qu’entends-tu par là lorsque tu dis « cette série est parmi les premières de ce type » ?

    Une des premières série de fantasy ? Ca, c’est clairement faux. La quête de l’oiseau du temps, ou encore Légendes des Contrées Oubliées (« par le pipeau du grand nain », je suis complètement fan de cette petite merveille 😀 ) sont des références du genre beaucoup plus anciennes. Il y a aussi la Malédiction des Sept Boules Vertes (qui mériterait d’être mieux connue) ou encore la Complainte des Landes Perdues qui sont d’anciennes BD de fantasy, fort plaisantes d’ailleurs.

    Ou alors, une des premières série à mélanger une histoire et des clins d’oeil contemporains ? Là, tout le monde va te citer Astérix comme référence (il est amusant d’ailleurs de voir que beaucoup de clins d’oeil dans Astérix ont mieux vieillis que certains clins d’oeil dans Lansfeust…).

    C’est vrai que beaucoup de BD de fantasy sont très médiocres, mélangeant stéréotypes et vagues plagiats de Lanfeust, du Seigneur des Anneaux et des légendes arthuriennes. Cela dit, il existe aussi d’excellentes séries : Alim le Tanneur, ou Servitude par exemple. Le genre est loin d’ête mort, mais il y a de toute évidence un sérieux tri à faire.

  6. Je plussoie très fortement pour la comlpainte des landes perdues, une excellentisime BD

  7. Il ne faut pas non plus trop décrier les séries récentes, hein ! Comme souvent, les oeuvres les plus originales peuvent venir de la littérature « pour enfants » – une des raisons pour laquelle, même si aujourd’hui j’achète principalement des BD « adultes », je ne pense pas me désabonner de Spirou avant longtemps… En l’occurrence, je pensais à la série Messire Guillaume, une découverte récente, dont certains passages sont très poétiques, et dont le graphisme très pastel dénote un peu par rapport à la production « moyenne »…

  8. @Darkpara : C’était bien là le sens de mon dernier paragraphe : il y a de très bonnes choses dans les séries récentes. Je citais Alim le Tanneur et Servitude, ce sont des séries très récentes (d’ailleurs, elles ne sont pas encore terminées), avec un excellent scénario et de très beaux dessins qui font attendent la suite avec impatience. Le dernier cycle (2 tomes sur 4 sortis) de la Complainte des Landes Perdues peut compte parmi les bonnes séries récentes, aussi.

    Mais il y a beaucoup de productions médiocres aussi, malheureusement. Tu parlais de graphismes, voilà bien un point que je trouve très dommage dans beaucoup de BD actuelles (et pas seulement en fantasy) : la mode est à la coloration informatique criarde au possible, ou alors complètement uniforme et sans âme. Je n’ai rien contre la « colo à l’ordi » quand c’est fait avec goût, mais comme tous les outils, suivant comment on les utilise, ça peut donner le meilleur comme le pire. Le sommet de l’ignoble a pour moi été atteint dans le 3ème et le 4ème tome des Forêts d’Opale (beurrk… ces couleurs… Et pourtant, j’aime bien le trait du dessineux à la base, quel gâchis).

    D’ailleurs, puisqu’on parle de couleur, j’insiste : lisez Légendes des Contrées Oubliées ! Les couleurs pastels sont très surprenantes au début, c’est déroutant, mais au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, on se rend compte à quel point c’est magnifique et adapté à cette oeuvre (m’enfin, c’est mon avis perso, quoi…). Et puis même si l’histoire a l’air toute banale à premier abord, elle réserve quelques suprises à la fin.

  9. C’est moi qui ai commencé à râler – un peu vite. C’est vrai qu’il se fait de bonnes choses aujourd’hui – en particulier Messire Guillaume et Alim le tanneur.

  10. Plein de choses interessantes, je manque juste de temps pour y répondre.

    Je ferais ça ce soir. 😉

  11. @ Eldermê #5 :

    Je suis entièrement d’accord avec toi : Lanfeust est aussi assez inconsistant. De là à trancher entre lui et C’ian, je ne sais pas trop…

    Quand je parlais de « l’une des premières », je voulais parler des deux : une saga de fantasy originale et cohérente, incluant de nombreux clins d’oeil et références… Pour moi, l’Oiseau du Temps ou les Landes Perdues ne font pas partie de cette catégorie. Outre l’absence d’humour décalé, j’y trouve aussi un petit manque de fond solide et cohérent (ce qui fait aussi leur coté poétique). Cela s’approcherait plus de conte.

    Dans mon idée, un conte raconte une histoire sans détailler le fond mais de façon assez poétique, tandis que la fantasy dispose d’un background riche et fouillé. Lanfeust est clairement dans la seconde catégorie. Et j@e mettrais le Seigneur des anneaux à la frontière entre les deux… Non ?

    @ Lyr #6 :

    Ceci étant, je n’ai rien contre les Landes Perdues : j’adore aussi cette série !!! C’est uste que je trouve que c’est n’est pas du tout le même genre que Lanfeust.

    @ Eldermê #8 :

    Houla ! Mais y’a plein de BD que je ne connais pas, là ! 😮

    Sinon, pour en revenir aux couleurs, dans le genre uniforme et sans âme, il y a un exemple que tu as toi-même cité : Asterix ! 🙂 Sinon, j’ai refeuilleté les tomes que tu cites des Forêts d’Opales, et les couleurs ne me choquent pas tant que ça. C’est original et relativement criard, mais pas moche.

    Mais bon, pour ma part, j’ai un peu tendance à ne m’intéresser aux graphismes que quand le scénario ne me plait pas…

  12. Je suis pour ma part incapable d’adhérer pleinement à une BD si je trouve les dessins moches. Et inversement, de bons dessins ne sauveront jamais un scénario insipide. Une bonne BD, c’est une savante alchimie entre les deux (ou plutôt les trois, si on rajoute le travail du coloriste, souvent distinct du dessinateur). Et bien sûr il faut aussi que les dessins soient assortis au scénario. Si toutes ces conditions sont réalisées, on a une bonne BD, si une seule fait défaut, ça devient bancal.

    Pour les couleurs des Forêts d’Opale, c’est une question de goût personnel. 😉 En ce qui me concerne, je trouve ça repoussant, mais tu viens de me montrer qu’il existe de gens à qui ça plaît (en plus du coloriste : j’ose espérer qu’il aime ce qu’il fait) Pour Astérix, je ne dirais pas que c’est uniforme et sans âme : c’est adapté au style de dessin et au scénario, je trouve.

    Je suis d’accord sur le fait que les Landes Perdues n’ont pas un background très fouillé dans le premier cycle. Cela fait partie de son charme, d’ailleurs, ce petit côté poétique et mystérieux. En revanche, le second cycle introduit des quantités de détails suplémentaires, j’ai peur que ce soit en train de partir en sucette d’ailleurs.

    Par contre, dire que le Seigneur des Anneaux n’a pas un background aussi fouillé que Lanfeust, là je bloque un peu ! Pour moi, l’univers de Tolkien est extrêment fouillé au contraire, c’est l’oeuvre de toute une vie. Le monde de Troy que nous dépeint Arleston me semble beaucoup plus supercifiel en comparaison : comme dans toutes ses BD d’ailleurs, Arleston nous présente davantage une juxtaposition de détail exotiques qu’un background « bas niveau » qui serait plus général et donnerait davantage une idée d’ensemble de son monde. En fait, son approche est à l’opposé de celle de Tolkien.

    Je comprends mieux quand tu dis que Lanfeust est l’une des premières BD de son genre. C’est sûr que l’humour décalé dans un monde de fantasy bizarroïde, c’est la marque de fabrique de Lanfeust. Et effectivement, je trouve qu’il y a beaucoup trop de mauvaises BD de fantasy qui cherchent à copier cet aspect-là. Ce n’est pas une raison pour le repprocher à Lanfeust. Mais il faut dire aussi que dans une bonne partie de ces BD, c’est Arleston qui est au scénario, ce qui explique l’agacement des lecteurs, je pense.

  13. @Eldermê : merci de défendre la richesse du SdA, parce que franchement, je vois mal comment on pourrait faire plus complet ! C’est quand même la seule saga que je connaisse où l’auteur a créé non pas une mais bien trois langues viables (pas seulement quelques mots) pour agrémenter sa saga, qui possède en fin du troisième tome des appendices dont la longueur cumulée vaut bien celle d’une des « livres » [ndlr : chaque tome renferme deux « livres »], qui dote son univers de récits de création du monde écrit non en prose « actuelle », mais dans la prose partiellement versifiée des lais médiévaux…

    Enfin bon, passons, cet article n’est pas sur le SdA…

  14. Je me suis peut-être mal exprimé concernant le Seigneur des Anneaux : je faisant référence aux films et non aux livres !

    Pour quelqu’un qui a vu les films mais n’a pas lu les livres (dont j’ai la honte d’être un représentant), on sent qu’il y a un background, mais celui-ci semble un peu bancal… Encore une fois, si on s’en tient aux seuls films.

    Désolé, je ne peux pas développer plus : j’ai un bras en vrac (cf note du jour … 🙁 )

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