Dans un monde moyen-ageux fantastique, les Hommes pourraient vivre en paix, si les dragons n’apparaissaient pas régulièrement. Êtres reptiliens monstrueux, dotés d’ailes gigantesque et d’un souffle ardents, ils sont entourés d’une aura rayonnant d’un mal terrifiant : le veil. De faible intensité lorsque le dragon vient d’apparaître il augmente en force et en superficie au fur et à mesure que le dragon vieillit. Le veil déforme toutes choses : végétaux, animaux, humains, et même parfois paysages. Ces déformations sont presque toujours physiques (mutation en monstres d’allures très variables) et souvent psychologiques pour les Hommes (ils deviennent malades ou simplement fous). Il existe cependant une exception à tout cela : les filles et femmes demeurées vierges ne sont pas atteintes par le veil et peuvent échapper aux sens magiques qui rendent invulnérables les dragons. C’est ainsi s’est développé un ordre de chevalerie exclusivement composé de vierges, chargées de traquer et tuer les dragons lorsque ceux-ci apparaissent.
Ce résumé ne comprenait aucun nom, qu’il s’agisse de personnage ou de lieux, et pour cause : chaque tome de la série est tout à fait indépendant des autres. Ainsi, il n’y a pas de succession chronologique dans les tomes (bien que des allusions réparties au long de la série nous permette de voir quand se situe l’action par rapport aux autres tomes) et les personnage sont différents à chaque fois.
L’ensemble de la série est scénarisée par un auteur unique, mais chaque tome est signé de dessinateurs et coloristes différents.
Les Geste des Chevaliers Dragons propose au lecteur de parcourir un monde de fantasy riche, disposant d’un lore foisonnant et d’une chronologie gigantesque, mais qu’il n’est distillé que par petites touches. Libre à chaque lecteur de s’attarder sur tous les petits détails qui ponctuent cette immense fresque pour en saisir la profondeur.