Alors que Tia s’est enfuie, Bob est recruté, contraint et forcé par la CIA à coopérer pour reproduire les expériences de transfert de réalité de son ancien patron et ami. De son côté, Zack est également retenu par la CIA, et reçoit la visite improbable d’une femme qui prétend être… sa mère !
Toujours trés intéressant à suivre, ce troisième tome de la série Uchronie[s] New York m’a pourtant fait l’effet d’être une immense conclusion. En effet, le climax était plutôt atteint à la fin du tome #2. Malgré l’introduction du personnage de l’agent Dekker (qui nous propose d’ailleurs une sorte de retcon sur les tomes précédents), les personnages de Zack et Bob font beaucoup de sur-place, et les personnages secondaires supplémentaires n’ont également pas d’évolution particulière. Le lecteur se prendra tout de même au jeu, essayant de comprendre qui tire quelles ficelles, et comment tout cela se finira-t-il ?
Notons que la toute première scène du tome #1 (dans laquelle une injection est faite à Zack enfant, sans qu’il ne change de réalité) ne trouve pas vraiment d’explication directe ! On peut supposer une erreur de dosage, mais rien ne le corrobore.
Tout comme le tome #3 de New Byzance, nous avons également droit ici à un épilogue, qui semble faire un lien avec la série New Harlem.
Et comme au tome précédent, le détail du fonctionnement du voyage trans-réalités n’est pas du tout approfondi. L’on peut d’ailleurs s’amuser à relever quelques incohérences, comme le fait que les habits semblent voyager avec ceux qui les portent…
Le dessin reste égal à lui-même. Tout à fait honnête, mais je ne suis personnellement pas séduit. Notons une nouvelle coloriste pour ce dernier tome.
Reste un album très sympathique à suivre, qui opère un peu comme un one-shot (bien que le reste de l’univers d’Uchronie[s] soit nécessaire à sa compréhension) et s’avère être un thriller plutôt bon.