Bel exemple de « page turn effect »

Les deux images ci-dessous sont tout simplement les deux premières pages du premier tome de la minisérie des Ombres de l’Empire – Evolution. Comics sympathique, sans plus, elle me permettent toutefois d’illustrer un phénomène que l’on ne peut retrouver que dans la BD : le page turn effect !

Derrière cet anglicisme (parfois appelé suspense de fin de page1) se cache un effet simple auxquels les auteurs de BD ou comics peuvent faire appel : jouer sur la surprise créée par le dessin après avoir tourné une page !

Globalement, elle peut se décliner de deux façons :

  • La surprise est créée uniquement par le fait de tourner la page (impaire) quelque soit son contenu, et découvrir le dessin suivant qui se trouve au dos (page paire) ;
  • La surprise est créée par le décalage entre le dessin (ou la composition) sur une première page (page impaire) et ce qui est présenté à son verso (page paire).

Les deux page ci-dessus exploitent la seconde option, sans créer de suspens, mais en jouant sur l’implication directe du lecteur dans le récit in media res, de façon surprenante et un peu humoristique.

La première page (impaire, recto) nous montre donc un vaisseau seul, isolé dans l’espace inter-sidéral a priori paisible et loin de tout… Mais la seconde page (paire, verso) nous montre immédiatement le même vaisseau aux prises avec un croiseur gigantesque, sous le feu ennemi, créant un contraste immédiat.

  1. Mais je n’aime pas ce terme, car l’on parle ici plutôt d’effet de surprise, et non forcément de suspense…[]

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